Les Gendarmes et les Voleurs de temps (19/05/2013) DANTESQUE !!!!!

"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait." Mark Twain.

Pour commencer, un grand bravo à nos accompagnateurs (petits et grands) qui nous ont encouragés pendant plus de 4 heures sous une pluie glaciale, les pieds dans l’eau, nous suivant depuis la ligne de départ jusqu’à notre arrivée, tantôt à un point de contrôle, ou encore à une traversée de route (bref retour à la civilisation) ou dans l'un des nombreux hameaux…

Ensuite, GRAND COUP DE CHAPEAU ET TOTAL RESPECT à Jean-Michel qui a terminé le 68 km !!! Ahurissant !!! connaissant les conditions sur le "petit" 32 km. Pour vous situer le degré de difficulté, il a changé de tshirt au 44ème kilomètre et il n'a pas réussi à remettre les épingles de son dossard, ses doigts étant transi de froid. C'est un bénévole qui a été obligé de lui faire.

Cette édition 2013 des Gendarmes et des Voleurs de Temps, à Ambazac, a été unique par la météo épouvantable et l’état du terrain rendu boueux et glissant par des semaines de pluie.

« Dantesque » & « délirant » ont été les qualificatifs qui revenaient le plus souvent dans la bouche des organisateurs, et dans celle des coureurs.

Eau et boue en permanence depuis le départ, par endroit jusqu’à mi-cuisse sur plusieurs mètres. En particulier dans le bas d’une immense prairie, visiblement irriguée par un tas de fumier, où certains d’entre-nous ont vu une jeune femme réclamer de l’aide, étant dans le liquide nauséabond jusqu’à la taille.

La bienséance nous interdit de retranscrire sur ce site les propos de Dadou proférés lors du contact de son anatomie masculine avec ledit liquide !!!

Mais ce n’était pas du niveau : « Non mais, allo quoi, t’es un traileur et t’as peur de te mouiller ? Non mais allo quoi … ».

Loin s’en faut.

Des côtes bien raides et bien longues, des descentes parfois abruptes, des monotraces à foison, des traversées de propriétés magnifiques, en bordure d’étang … Nous n’avons pas pleinement bénéficié de la beauté du paysage, restant concentrée à 200% sur nos pieds, évitant glissages, chutes et entorses sur les pierres et les racines.

L’eau froide lors de chaque traversée de rivière ou de fossé nous rappelait bien vite qu’il ne faisait que +6°C, et que nous n’avions plus rien de sec sur nous. Le peloton était d’ailleurs bien silencieux.

En revanche, accueil formidable des bénévoles aux ravitaillements, lors des traversées de lieux-dits qui étaient fort bien signalés. Des spectateurs partout, sous les capes de pluie et les parapluies. Cela motive pour avancer.

Un balisage impeccable (comme d’habitude), avec moult gendarmes pour assurer la sécurité sur le parcours.

Sur environ 2500 inscrits, 2046 franchiront la ligne d’arrivée.

Nos P’tits Moteurs engagés sur le trail de 32 km avec 927 mètres de dénivelé (D+) ont tous terminé malgré quelques crampes et douleurs diverses pour certain.

Sur le Grand Trail du Limousin, 68 km pour 2131 mètres de D+, Jean-Michel termine brillamment  en milieu de peloton sur 517 finishers.

En conclusion, chacun s’accorde à dire que finir une telle épreuve, cela forge le caractère.

Auteur : Bertrand ISTIN

Deux petits articles bien sympa sur lepape-info.com du 32 km en cliquant ici et du 68 km ici

Résultats :

32 km

68 km

Les résultats complets ici : 32 km et 68 km