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VMA, késako?

Nous n’étions pas très nombreux ce dimanche matin à 09h30 sur le stade de Smarves à répondre à l’invitation d l’association Ultr’Amical86, évaluer notre VMA, c’est-à-dire notre Vitesse Maximale Aérobie.

 

Pourquoi faire ? Les allures pour l’entrainement en fractionnés en course à pied correspondent à un certain pourcentage de cette VMA.

Attention, cela ne veut pas dire que sans VMA, point de salut !!! Mais cela permet de mieux travailler, et donc d’assurer une progression dans les performances au travers des entrainements.

 

Le protocole proposé ce matin est le test VAMEVAL qui permet d’évaluer la VMA à partir d’une course à vitesse progressivement accélérée de 0,5 km/h par paliers d’une minute. Guy et Denis, tous deux entraineurs FFA, nous encadrent.

Tout d’abord, des repères visuels (ce matin des piquets jaunes) sont placés tous les 20 mètres sur le bord de la piste. Une bande sonore émet des bips à intervalles réguliers, relayée par un coup de sifflet d’un des deux entraineurs FFA. Le but étant d’atteindre le plot suivant à chaque coup de sifflet. Vous l’aurez compris, le rythme d’émission des bips augmente avec l’allure. Il est donc de plus en plus dur d’atteindre le plot suivant à chaque émission d’un bip sonore.

 

Puisque nous ne sommes que 4, deux garçons du club de Smarves, et deux P’tits Moteurs, nous nous plaçons en file indienne, chacun à un repère. A priori le coureur pensant avoir la VMA la plus élevée se place devant, et le plus faible, en l’occurrence moi-même, en dernier. J’ai Thierry en visuel juste devant.

Et c’est parti pour 2 minutes à une allure de 8 km/h. Sans échauffement. Ce sont ces deux premières minutes qui en font office, car c’est une allure très faible. Il faut en profiter pour caler son allure de manière à passer les piquets au coup de sifflets. Trop tôt, trop tard, un peu de réflexion pour avoir une allure parfaitement régulière.

Une fois que cette première phase de 2 minutes est terminée, on passe au premier palier qui dure 1 minute, comme tous les autres paliers qui vont suivre. A chaque palier d’une minute, l’allure augmente de 0,5 km/h. Et donc notre vitesse de course.

Pour ma part, autant le début a été difficile, autant dès que l’accélération progressive se met en place, je suis d’une régularité quasi exemplaire, n’ayant qu’au maximum 50 cm d’avance ou de retard sur les piquets à trois ou quatre occasions. Une sorte de trotteur à Vincennes. Une horloge suisse.

Et je me retrouve à une vitesse qui me convient parfaitement, puis je pousse progressivement pour maintenir les paliers d’accélération.

Cela fait un moment que je ne regarde plus Thierry qui est toujours à 20 mètres devant moi. Je me concentre sur mes sensations, et l’effort à fournir. Puis à un moment, je sens que je prends du retard, et je commence à ne plus pouvoir le combler. Et voilà, deux coups de sifflets où je me retrouve à mi-distance entre deux piquets, incapable de mettre un coup d’accélérateur. Le sprint n’y fait rien. Je lâche à la demande des entraineurs.

Thierry avance toujours, sa VMA est donc (beaucoup !!!) plus élevée que la mienne.

Les deux autres garçons terminent également.

 

Après quelques explications sur nos résultats, et rangement du matériel, nous partons pour une sortie trail d’une heure autour de Smarves, en passant par Chézeau, et en rentrant par les Roches Prémaries. En fait, une partie du tracé du Trail des Ruisseaux.

Puis un pot offert par l’Ultr’Amical86 clôture cette matinée, riche en information et en échanges entre coureurs.

A noter que les coupe-vents et autres vestes imperméables sont restées dans les voitures. Nous avons été chanceux et sommes passés entre les gouttes !!!


Commentaires

le mercredi 17 juin à 14:14

Pour sûr.

Du coup, cela m'a remis un peu le pied à l'étrier.

J'ai commencé hier soir à explorer les chemins autour de la maison, et j'ai une boucle trail de 12,5 km avec 300 mètres de route un peu fréquentée (Chateloup - Lavausseau), puis ensuite une petite boucle dans le bas de Vouneuil, à coté du Prieuré.

J'espère étendre très vite vers Béruges. En fait, je suis en train de retrouver les sentiers de l'ancien trail de Béruges, qui passait par beaucoup de propriétés privées (malheureusement). D'où les jonctions sur goudron.

Thierry CLEMENT le mardi 16 juin à 20:52

Encore un moment particulier et super sympa.

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